Nº132 (4/2001)







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Visu : Voici le résultat du «tour de table» que j?avais lancé dans le CEO-MAG de mars. Vous pourrez donc vous organiser à l?avance... Sauf contre ordre (genre problème de réservation de salle), la prochaine visu du CEO aura lieu le : Samedi 9 juin, de 14 heures à 18 heures, dans la salle habituelle du 17 rue des Petits-Hôtels 75010 PARIS (à côté des gares de l?Est, du Nord et du boulevard Magenta). La confirmation définitive sera donnée dans le CEO-MAG de mai et sur Lightforce. Nous aurons notamment la présence de Fabrice, qui m?écrit «En ce qui me concerne, je peux monter le 9 juin, pour faire une démonstration d?Oric portable (comme quoi les poissons d?une année peuvent devenir réalité) et de pile TCP/IP (si j?ai terminé)». Un petit mâchon optionnel aura lieu comme d?habitude, avant la visu c?est à dire vers 12H30, au «Relais des Deux Gares», sur le bd Magenta, en face de la rue des Petits Hôtels. André

Alerte au Virus ! Voilà qui explique enfin bien des plantages à répétition.  
Simon renouvelle l’animation en mode texte !

Pour continuer avec les polices de caractères, voici enfin un Euro pour l’Oric !  
Terminés les problèmes de stockage sur Oric et ceci grâce à Fabrice.


sommaire

Adresses CEO / Sommaire / Editorial   Page 2
Courrier Oricien   Page 3-4
Oricien, Qui est-tu ?   Page 5-6
Un Euro pour l?Oric   Page 7
La Libairie Oric (23)   Page 8
Synthétiseur Vocal (3)   Page 9-11
Divertissements Mathématiques et Logiques   Page 12-13
Nostalgie : Théoric   Page 14-15
Le Stockage «Infini» pour Oric !   Page 16-17
Shoot Again (38) «Doggy»   Page 18
Alerte au Virus !   Page 19-20
Metro Cross   Page 21-22
Aide pour Rush Hour (levels 15-20   Page 23
La Cascade des Banques du Telestrat   Page 24-26
Réponses (12)   Page 27-29
Abonnements, Anciens Numéros, Anciennes Disquettes   Page 30


Tiens, un revenant ! En effet, ça fait un petit moment que je n?avais pas donné de nouvelles et que pour les habitués du Net, je semblais avoir disparu de la planète Oric... C?est vrai que cette année n?est pas la plus favorable pour moi : un bon nombre de nouveaux cours à monter à l?ENSICA, et un contrat avec EADS qui a le don de faire évaporer les week-ends comme neige au soleil... Peu de place pour l?Oric donc ; la dernière fois qu?on m?a entendu sur le newsgroup, ce devait être à propos des problèmes de chargement de CD.

J?expliquais que les CD que chacun peut graver chez soi (le terme anglo-saxon est plus représentatif de la réalité puisqu?ils disent «brûler») sont entachés d?erreurs : les micro-brûlures que fait le laser en chauffant la surface sensible ne sont pas toujours parfaites et il découle de ce pseudo-processus de gravage un nombre «important» d?erreurs (relativement au processus de pressage industriel de CD).

En plus, l?opération de lecture d?un CD ajoute elle-même des erreurs : il suffit qu?une poussière microscopique passe entre la diode laser et le CD pour qu?un bit erroné apparaisse, et vous savez aussi que la qualité de lecture est fortement influencée par les conditions environnementales (température, vibrations mécaniques...).

Evidemment, ces erreurs sont automatiquement détectées et corrigées dans le cas de CD-ROM grâce à un nombre élevé de bits de contrôle (304 octets supplémentaires pour chaque secteur de 2048 octets). Et dans le cas d?un CD-audio, les erreurs passent inaperçues du fait de nos oreilles imparfaites (et du lissage fait par le lecteur), mais il en va tout autrement lorsque c?est l?Oric qui écoute...

Bref, le CD n?est pas forcément plus fiable qu?une cassette: il supporte peut-être mieux le poids des années, parce que l?information est stockée sous forme numérique plutôt qu?analogique (il est plus difficile d?altérer un bit par vieillissement, alors que le signal analogique d?une cassette de musique est altéré progressivement avec l?âge).

Il faut dire qu?en utilisant un CD-audio pour mémoriser des programmes Oric, on n?exploite que les mauvais côtés du support (un signal analogique est reconstruit par le lecteur CD ; il faut alors régler le volume de ce signal pour maximiser les chances de lecture côté Oric, etc.).

D?où l?idée de revenir aux qualités premières du CD : le stockage numérique. Ah... vous vous dîtes : super, un vrai lecteur de CD-ROM pour Oric ! Non, je ne vais pas entretenir l?espoir d?une interface IDE (d?autres s?y sont attaqués sans succès pour l?instant), mais vous allez constater que le résultat auquel je suis arrivé est quasi-équivalent.

Allez, je ne vais pas garder le suspense plus longtemps... :-)

L?opération que j?ai faite a consisté à utiliser un lecteur de CD-ROM récent, disposant d?une sortie audio numérique (il s?agit simplement d?un connecteur avec seulement 2 broches à l?arrière du lecteur). La plupart des lecteurs en sont maintenant équipés, c?est très pratique pour faire des copies numériques de CD-audio et même Windows 2000 dispose d?une case à cocher dans les paramètres du lecteur (il est étonnant que les maisons de disque ne se soient pas attaquées à Microsoft pour cette fonctionnalité qui permet de faire des copies de CD d?excellente qualité...).

J?ai relié ces deux broches au port parallèle de l?Oric (une seule porte le signal numérique, l?autre est bien sûr la masse de référence), écrit une simple petite routine pour reconstituer les octets qui arrivent bit par bit... et voilà ! 750 Mo de stockage par CD de 74 minutes (n?oubliez pas qu?on est toujours en mode audio : il sort sur le connecteur audio-numérique deux mots de 16 bits par échantillon de son, avec 44100 échantillons par seconde) et une vitesse de chargement de 172 ko/s (176400 bits par seconde), du jamais vu sur Oric !!

Bien sûr, vous allez me dire que mon système a des défauts: le premier c?est qu?il ne supprime aucunement les erreurs inhérentes aux CD. Je n?avais pas le temps de développer un code correctif d?erreur sophistiqué alors je me suis contenté pour mes essais d?un système très rudimentaire et gourmand en espace, mais au diable l?avarice quand on découvre une capacité 100 fois supérieure à ce qu?on connaissait auparavant (mes CD à 22050 bauds ne me permettait de stocker «que» 6,5 Mo de programmes Oric) et que tout chargement ne prend qu?une fraction de seconde !

J?ai donc utilisé le même système que celui de Defence Force : découpage du programme en plusieurs blocs et chaque bloc est chargé trois fois (pour chaque octet on compare ensuite les 3 valeurs chargées et on garde la valeur présente 2 ou 3 fois). Encore une fois, ce n?est pas un système très optimisé mais l?avantage est que les traitements sont simples (deux comparaisons) et le résultat est édifiant : 100% de réussite au chargement sur tous les essais effectués ! Et sans réglages, bien sûr, puisque tout est numérique.

Je sais que les puristes de l?Oric vont aussi trouver qu?utiliser un PC comme lecteur de CD pour Oric est à la fois luxueux et encombrant ! C?est aussi ce que je me suis dit ! Et c?est alors que me suis souvenu avoir vu des lecteurs de CD-ROM pour PC disposant en façade de boutons pour passer d?une piste du CD à une autre et pour lancer/arrêter la lecture... Sitôt dit, sitôt acheté !

J?ai trouvé un tel lecteur, certes plus cher que la moyenne (590F, mais je pense que ma précipitation ne m?a pas permis de trouver le moins cher) et l?ai branché à l?alimentation PC de mon Telestrat. Une remarque en passant : attention si vous faites de même, l?alimentation requise par le lecteur de CD-ROM est plus importante que ce que fournit l?alimentation standard du Telestrat (ou de l?Atmos, et n?oubliez pas de toute façon que celle de l?Atmos n?est pas régulée). Mon lecteur Samsung (CD-Master 48E) requiert 1,7 Ampère sur le +5V et 1 Ampère sur le +12V ; bien sûr il n?y a aucun souci à avoir avec une alimentation de PC.

La partie la plus cocasse du raccordement de ce lecteur CD-ROM au port parallèle du Telestrat est évidemment que l?immense connecteur IDE est inutilisé, et que seul le minuscule connecteur digital sert (si vous avez envie de connecter des enceintes sur le connecteur analogique pour écouter des CD de musique, rien ne vous en empêche, toutefois vous ne pourrez commander la sélection de piste que depuis les boutons en face avant et pas depuis l?Oric)...

A se taper la tête contre les murs pour ne pas y avoir pensé plus tôt : il n?y a rien de plus simple que d?avoir un système Oric/CDROM autonome ! Bon, bien sûr mon système monopolise aussi le port parallèle, et il faut charger la routine de chargement au préalable (mais elle est si courte qu?il est aisé de la loger en ROM à la place des routines K7 par exemple).

Enfin, évidemment la dernière critique que l?on peut faire est aussi liée à l?utilisation de CD-audio : il faut manuellement sélectionner la piste à jouer avec les boutons en façade (ou avec le média-player de Windows si vous avez un PC et que ne voulez pas investir dans un nouveau lecteur de CD-ROM), ou attendre le défilement de plusieurs programmes avant de tomber sur celui que l?on veut charger...

C?est vrai, c?est toujours un support séquentiel : il n?y a aucun moyen de contrôler le lecteur CD depuis l?Oric, et par rapport aux premiers CD Oric, on est encore plus confronté au dilemme «1000 pistes audio sur mon CD et un seul bouton pour passer d?une piste à l?autre, ou 500 programmes par piste ?». En effet, n?oubliez pas que la vitesse de chargement est supérieure à celle des disquettes Oric, et qu?une piste de 30 secondes peut contenir 5 Mo de programmes...

C?est sûr... un accès direct aux fichiers stockés sur le CD serait bien plus pratique, mais ça, ça ne sera envisageable qu?avec une interface IDE (ou SCSI) pour Oric ; autrement dit, tant qu?un spécialiste de l?électronique ne s?y plongera pas, ce n?est pas pour demain...

En attendant, mon nouveau CD-Oric atteint un niveau d?archivage autonome jamais vu sur Oric ! :-)


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